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mercredi 4 décembre 2019

ShinseiShinGeiza -新生真芸座- Une troupe de theatre itinerant




哀川昇 「新生真芸座」
-(座長)Chef de troupe Noboru Aikawa (哀川昇)aine de trois frères.

-Le deuxième chef de troupe :AIKAWA SHIDO 哀川 芝瞳
Ne le 22 février 1999 a Fukuoka.
哀川芝瞳哀川芝瞳




AIKAWA TAKUTO ne le 6 fevrier 1993

哀川 拓都花形 

 

哀川拓都

AIKAWA ENRYU

哀川炎隆   

 

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 Aikawa Ougi 哀川旺芸 Ne le 20 octobre 2006 c'est le plus jeune de la troupe, enfant de la balle .

 

哀川けい Aikawa Kei Nee le 7 décembre 1992 , la seule femme de la troupe.

Rôles de Geisha et de servante et parfois en homme pour les parties danses du spectacle.


Résultat de recherche d'images pour "哀川けい" 

Elle est mère de deux enfants. Femme de tête , très autoritaire , elle m'a intimide !

Intrigue aussi, tant la différence physique et psychologique est grande entre la scène et la ville. 

 Aikawa Keitaro 哀川慶太郎

Excellent danseur au dynamisme incroyable.


AIKAWA KOICHI 哀川光一








Parmi tous les membres de la troupe c'est celui dont j'ai été le plus proche .Je lui ai offert un portrait polaroid qu'il a beaucoup apprécié.
C'est une petite usine a spectacle qu'une troupe de théâtre....quand ils ne jouent pas chacun mene sa petite vie , le plus souvent devant un écran.Les repas ne sont pas pris en commun , chacun se sert dans la cuisine.
Comment crée des liens avec chacun  sans être inopportun ?




Son blogue :  https://ameblo.jp/debuti555-2/

Le site officiel de la troupe :    http://aikawanoboru.com/http:

 

C'est en septembre 2019 que j'ai pu suivre la troupe entre Fukuoka et Osaka . Avec mon Minolta A700 et son moteur , Un Canon A1 et un Sony A7ii pour le numerique...

Toutes les photos numériques auront disparues avec le vol de mon Samsung Note  a Osaka un matin dans un Combini....

Reste les pellicules a développer au cours de cet hiver. 

Et l'impatience de prochaines rencontres avec la troupe a l'automne prochain.

 


Le theatre itinerant au Japon , une tradition vivante,un kabuki populaire

http://0481.jp/Le titre des pièces interprétées n est pas indiqué à l ' extérieur : on ne vient pas voir une pièce, mais une troupe! Le chef, zachô, est l âme de la troupe. On attend de lui qu'il ait la virilité des rôles masculins de bandit d'autrefois, de marin, de vagabond, d'anti-hero, et en même temps qu'il ait la féminité de femme délaissée ,  de Geisha timide ... ). Inversement, les femmes jouent aussi à l'occasion des rôles d'hommes.
 De manière générale, le spectacle qui dure trois a quatre heures se déroule en trois parties. La première présente l ensemble des membres de la troupe à travers un certain nombre de danses isolées, à deux ou en grand nombre. Après un premier entracte, vient la pièce de théâtre, drame ou comédie, les deux étant souvent mêlés. Après un second entracte, c est à nouveau en dansant que les acteurs s offrent au public. Il n'y a pas de textes écrits des pièces : c'est oralement que se font les répétitions et la répartition des rôles sous la direction du chef. On appelle kuchidate, ce principe qui remonte aussi au kabuki d'autrefois.
 L entrée est permanente et coute 1600 yen, alors qu'on ne peut guère apprécier le kabuki ou tous les autres théâtres à moins de  10 000 yen. Une place de cinéma tourne autour de 2000 yen à Tôkyô. Certaines salles de théâtre sont en tatami, d'autres offrent des sièges comme dans un théâtre de style occidental, d'autres encore permettent le choix. Certaines salles ont un hanamichi, cette allée qui traverse la salle et par laquelle les acteurs peuvent entrer et sortir et surtout se donner de plus près encore au public. La mère joue aussi des rôles de vieille femme dans les haha mono, les pièces qui font pleurer dans lesquels les mères (haha) jouent un rôle central.
 Le kabuki et le nô sont l objet d un respect dû à des classiques, mais les héritiers vivants des traditions anciennes sont, eux, oubliés, ignorés, voire méprisés. Le célèbre réalisateur japonais Ozu Yasujirô a pourtant consacré deux films, l un en noir et blanc, l autre en couleur, aux troupes d acteurs itinérants sous le titre de Ukikusa «Herbes flottantes». Ces troupes de théâtre et de danse ne cherchent d'ailleurs pas à se faire connaître en Occident, car elles ont un public très fidèle et vivent en osmose avec lui. Elles sont pourtant les héritières du kabuki, l'art de «la contorsion» et de «l extravagance», tel qu'il fut pratiqué avant l'époque moderne quand il était considéré comme un lieu de perdition où les guerriers ne devaient pas aller (ils y allaient donc en cachette), quand les acteurs étaient considérés comme des manants à éviter et qu'on interdisait aux femmes d'y jouer. Ce «théâtre populaire» a connu bien des métamorphoses au cours de l histoire du Japon moderne. Il a aussi subi de plein fouet la concurrence de la télévision et déjà au début des années 60 le correspondant du Monde, Robert Guillain, mentionnait dans un article la destruction d une salle de théâtre dans le quartier populaire de Kitasenjû à Tôkyô. Cette forme de théâtre est-elle en voie de disparition? Toujours est-il qu elle se maintient aujourd hui même, sans aucune subvention, avec un public qui lui est fidèle. *** La différence fondamentale que l'on trouve par rapport au kabuki, c'est que ces troupes d'acteurs ambulants qui constituent toujours, ou presque toujours, des familles avec le père, le grand-père parfois, le fils adulte, son épouse, ses enfants, des frères, la ou les grands-mères, des bébés qui gambadent dans les coulisses... présentent un spectacle auquel participent hommes et femmes. Tout ce petit monde réside pendant un mois dans un théâtre où il joue une pièce différente tous les soirs et parfois même une pièce différente en matinée et en soirée. Le mois suivant, la troupe repart ailleurs et cède la place à une autre.

 Leur statut de marginaux  persistant les membres de taishû-engeki restent socialement invisibles. Mis à part un nombre limité de passionnés, leur existence est inconnue du grand public pour sa plus grande part. Malgré une inscription officielle de résident à un endroit particulier, les artistes voyagent continuellement au Japon, mois après mois. Tout comme leurs ancêtres séculaires, ils conservent un style de vie nomade.
 Afin de définir et de décrire le style de vie et le drame distincts de taishû-engeki, il est nécessaire d’examiner son contexte historique, vieux de plusieurs siècles. Bien que ses origines demeurent inconnues, il provient en partie de diverses formes de spectacles de rue conçus pour le divertissement et introduits par des artistes itinérants de Chine vers le 7ème siècle. Cette forme originale de divertissement en plein air s'appelait sangaku, c'est-à-dire une variété de formes de divertissement. Mais au fil du temps, on l'appelait généralement sarugaku (alias sarugô) pour des raisons qui n'ont pas encore été prouvées. Les artistes de Sarugaku étaient des chanteurs, des danseurs, des acrobates, des marionnettistes, des magiciens et des imitateurs d’animaux-insectes. Sur le plan de la généalogie, cet éventail varié d’artistes est le lointain ancêtre de ce qui est maintenant largement connu sous le nom de théâtre nô, mais il est également lié aux acteurs actuels de taishû-engeki.

Le theatre Kabuki emission france-culture





NOTES EN VOYAGE -

L'univers sonore du théâtre populaire de Edo 4/8 : Le théâtre Kabuki, 1 : Le Narimono