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lundi 30 avril 2012

Hiroshima mon amour

Créé à Vidy-Lausanne et présenté lors de Mettre en scène en 2009, le spectacle a ensuite tourné aux Etats-Unis, en Russie, en France et au Japon. Il est repris à Rennes pour cinq représentations avant d’être présenté du 10 au 27 avril 2012 au Théâtre de la Ville de Paris (Théâtre des Abbesses).

« J’aime le regard que porte Marguerite Duras sur la question de l’amour, de la jouissance et de la liberté sexuelle au féminin. Marguerite Duras est l’écrivain de l’Amour, des amours impossibles, interdites. Hiroshima mon amour est l’histoire d’une brève liaison amoureuse. Elle, l’héroïne, n’est pas une femme « raisonnable » : bien que mariée, mère de famille et vivant en France, elle choisit lui, le Japonais ; elle s’abandonne pleinement corps et âme comme foudroyée par la passion. Marguerite Duras a su traduire au travers de ses histoires simples, comme elle seule sait les écrire, la tension du désir, sa violence. Le désir s’inscrit dans les corps, sur la peau, il insuffle des rythmes, des gestes, des silences ; il contamine les mots, s’incarne dans le langage même : Tu me tues. Tu me fais du bien… Dévore-moi. Déforme-moi jusqu’à la laideur… Le scénario, écrit pour Alain Resnais en 1958, s’ouvre comme un long poème, sorte de méditation sur l’amour, le temps, la mémoire, l’oubli et dont l’arrière-plan repose sur la violence politique, la guerre, la bombe atomique, celle de Hiroshima. Ici, l’histoire individuelle rencontre l’histoire collective et l’auteure aborde des interrogations fondamentales, existentielles : celles de l’indicible, face à l’horreur et à une grande douleur, de la construction de l’être par sa réappropriation du passé.
« Dans ma vie, je n’ai jamais écrit sur la guerre, sur ces instants là, jamais non plus, sauf quelques pages, sur les camps de concentration. De même si Hiroshima ne m’avait pas été commandé, je n’aurai rien écrit non plus sur Hiroshima, et lorsque je l’ai fait, vous voyez, j’ai mis face au chiffre énorme des morts d’Hiroshima, l’histoire de la mort d’un seul amour inventé par moi ».
Aujourd’hui, je sens que Marguerite Duras me manque, elle, l’écrivaine, elle, l’intellectuelle, elle, la femme de tous les combats… »

Christine Letailleur

lundi 9 avril 2012

上を向いて歩こう



     上を向いて歩こう
 涙がこぼれないように
 思い出す春の日 一人ぼっちの夜

 上を向いて歩こう
 にじんだ星をかぞえて
 思い出す夏の日 一人ぼっちの夜

 幸せは 雲の上に
 幸せは 空の上に

 上を向いて歩こう
 涙がこぼれないように
 泣きながら歩く 一人ぼっちの夜

 思い出す秋の日 一人ぼっちの夜

 悲しみは 星のかげに
 悲しみは 月のかげに

 上を向いて歩こう
 涙がこぼれないように
 泣きながら歩く 一人ぼっちの夜

 一人ぼっちの夜
 一人ぼっちの夜


                                                                                                     
永六輔作詞
中村八大作曲




Marcher,les yeux au ciel. Ainsi mes larmes ne coulerons pas. Je me souviens des jours de printemps que j'ai passés avec toi, Mais à présent je suis seul le soir. Marcher, les yeux au ciel. Je compte les étoiles floues à travers mes larmes. Je me souviens des jours d'été que j'ai passés avec toi, Mais à présent je suis seul le soir. Le bonheur au delà des nuages Le bonheur dans le ciel. Marcher, les yeux au ciel. Ainsi mes larmes ne couleront pas. les larmes aux yeux, je marche Je marche dans la rue tout seul. Je me souviens des jours d'automne que j'ai passés avec toi, Mais maintenant tous les soirs je suis tout seul J'espère que mon chagrin s'en ira au delà des étoiles J'espère que mon chagrin s'en ira au delà de la lune Marcher,les yeux au ciel. Ainsi mes larmes ne couleront pas Les larmes aux yeux je marche. Je marche dans la rue tout seul. Je marche dans la rue tout seul.

Sakamoto Kyu (Sukiyaki)